À moins de 100 jours des prochaines élections départementales et régionales, À la bretonne ! entre en campagne !
ℹ Dans le cadre des élections départementales en Loire-Atlantique, « À la bretonne ! » va solliciter des rencontres avec le Président Grosvalet et les têtes de file des différents mouvements. Dans un second temps, nous transmettrons des questionnaires aux candidats sur chaque canton.
En 2018, suite à la pétition de 105 000 citoyens de Loire-Atlantique, le Conseil départemental avait demandé à l’Etat d’organiser un référendum sur la réunification, sans obtenir de retour. Nous souhaitons que la prochaine équipe départementale engage pour sa part un réel rapport de force avec l’Etat pour véritablement obtenir cette consultation des citoyens de Loire-Atlantique. Nous demandons par ailleurs que le Conseil départemental co-finance des études d’impact relatives à la réunification pour alimenter le débat citoyen annoncé par la Ville de Nantes. Nous souhaitons, enfin, qu’elle nomme un vice-président en charge des enjeux bretons afin de répondre à la question de la réunification qui passionne le territoire depuis plus de 50 ans.
Nous allons également solliciter les candidats aux élections régionales en Pays de Loire. Nous leur demanderons de prendre en compte l’aspiration démocratique des habitants de Loire-Atlantique et d’accepter la tenue d’un référendum durant le mandat.
Nous sommes agréablement surpris par les premières déclarations de Guillaume Garot, qui affirme qu’il soutiendra un tel référendum. En revanche, le non clair et ferme adressé par Matthieu Orphelin aux 105000 électeurs de Loire-Atlantique est incompréhensible et profondément choquant.
En parallèle, notre association sollicitera les candidats à la présidence de la région Bretagne pour leur demander que le Conseil régional contribue, avec la Ville de Nantes et le conseil départemental de Loire-Atlantique, au co-financement d’études d’impact relatives à la réunification (emplois, aménagement du territoire, transition environnemental…), afin d’alimenter sur une base objective le débat public sur ce sujet.
Se déclarer favorable à un référendum n’est désormais plus suffisant. Ville de Nantes, Conseil départemental de Loire-Atlantique et Conseil régional de Bretagne doivent dorénavant accentuer le rapport de force avec l’Etat pour obtenir une consultation des citoyens. En parallèle, ces trois collectivités doivent se coordonner pour commander des études d’impact permettant aux citoyens de se forger un avis éclairé. Le temps électoral doit être celui des engagements clairs, au service du débat public.