Question au gouvernement de Paul Molac et interpellation de Ronan Dantec : pour obtenir un vote, augmentons la pression démocratique !
Ce mardi, lors des questions au gouvernement, Paul Molac a interrogé la ministre déléguée en charge de la ville Nadia Hai sur la volonté du gouvernement d’organiser un vote des électeurs de Loire-Atlantique sur la réunification bretonne. Ce mercredi matin, Ronan Dantec interpellait de façon analogue la ministre en charge de la cohésion des territoires Jacqueline Gourault.
Rattachement de la #LoireAtlantique à la #Bretagne : « Ce n’est pas tellement à l’ordre du jour », balaye @J_Gourault. La ministre était interrogée par le sénateur @RonanDantec sur le fait de pouvoir revoir ou non le découpage régional à l’occasion de l’examen de la loi 4D. pic.twitter.com/sJKN71DVhH
— Public Sénat (@publicsenat) June 9, 2021
« À la bretonne ! » remercie vivement le député Molac et le sénateur Dantec pour ces interpellations.
La réponse du gouvernement est claire. Tout d’abord, Mme Hai confirme que le département de Loire-Atlantique ne peut plus désormais se saisir du sujet pour organiser une consultation des électeurs sur son périmètre. Une loi est désormais nécessaire pour organiser ce vote des électeurs, à l’image de la procédure utilisée pour le référendum sur la collectivité unique de Corse en 2003. Mme Gourault refuse quant à elle d’indiquer si le gouvernement est pret à proposer un tel projet de loi.
En février, à l’initiative de notre association, 250 élus des 5 départements bretons interpellaient Emmanuel Macron pour la mise en place d’un projet de loi permettant un vote des électeurs de Loire-Atlantique. Les principales collectivités concernées ont également voté des vœux en ce sens. La réponse des ministres Hai et Gourault nous indique la voie à suivre : augmenter encore la pression démocratique. « À la bretonne ! » s’y consacrera dans les prochains mois avec détermination.
Pour Christophe Prugne, Président d’À la bretonne ! : « Interrogée sur une demande de démocratie exprimée maintes fois et avec force, alors que selon un sondage ifop paru en mai, 80% des électeurs du département jugent un référendum légitime, la ministre Jacqueline Gourault se défile en répondant qu’elle doit partir. C’est hallucinant.«